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Architecture des Q-Oracles : le pont de confiance quantique

Le Q-Oracle (Quantum Oracle) est le composant middleware central de Chaineum^©. Il est le mécanisme de confiance qui garantit l'intégrité de la requête, l'exécution correcte du calcul quantique, et l'authenticité du résultat inscrit sur la blockchain.

Son rôle est triple : traduire, exécuter et prouver.

1. Structure du nœud Q-Oracle

Un nœud Q-Oracle est un service hors chaîne (off-chain) géré par un opérateur et composé de plusieurs modules critiques.

^Composant

_{Rôle Technique}

^{Sécurité et Preuve}

^{Blockchain Listener (Écouteur)}

^{Surveille les événements (logs) émis par les Smart Contracts sur la Chaineum DLT, détectant les requêtes de calcul payées.}

^{Déclenchement basé sur un événement On-Chain.}

^{Quantum Translator (Traducteur)}

^{Convertit le problème de la blockchain (par ex., paramètres d'optimisation) en un format compris par l'ordinateur quantique (QPU).}

^{Utilise les frameworks quantiques (Qiskit, Cirq) pour générer des circuits quantiques.}

^{QPU Gateway (passerelle QPU)}

^{Gère la connexion, l'authentification et la distribution des tâches aux API des fournisseurs de Cloud Quantique (IBM, Azure, Google).}

^{Assure la résilience en distribuant la charge et en gérant les files d'attente (job queue).}

^{Proof-of-Execution Module}

^{Reçoit le résultat brut du QPU, l'interprète et le finalise, puis génère la preuve cryptographique.}

^{L'opérateur signe le résultat avec sa clé post-quantique avant de le renvoyer.}

2. Le workflow de confiance quantique

Le flux de travail garantit l'intégrité de la requête et la validité de la réponse à travers ces étapes :

Étape 1 : demande de calcul (On-Chain)

Smart contract déclencheur : l'utilisateur soumet une requête et paie les Q-Compute Fees (en jetons CHX).
Séquestre : les fonds sont mis en séquestre (escrow) dans le contrat.
Événement émis : le contrat émet un événement public que les Q-Oracles écoutent.

Étape 2 : traitement quantique (Off-Chain)

Capture et lecture : le nœud Q-Oracle capture l'événement et lit les paramètres.
Traduction et exécution : le translator prépare l'algorithme quantique, et la QPU Gateway l'envoie pour exécution sur le QPU.
Interprétation : le Q-Oracle reçoit la réponse brute (distribution de probabilités) et la post-traite pour en extraire la solution finale (ex: allocation d'actifs optimale).

Étape 3 : preuve de résultat sécurisée (Callback On-Chain)

Génération de la preuve : le nœud Q-Oracle génère le hash du résultat final.
Signature post-quantique : l'opérateur signe ce hash avec sa clé privée, qui utilise des algorithmes résistants aux attaques quantiques (Lattice-based).
Callback transaction : le Q-Oracle envoie une transaction de retour au Smart Contract original, incluant le résultat et la signature post-quantique.
Vérification On-Chain : le Smart Contract vérifie la validité de la signature. Si elle est valide, les frais sont libérés à l'opérateur, et le résultat est inscrit comme un fait vérifié et immuable.

3. Sécurité et incitation (Proof-of-Integrity)

Staking obligatoire : les opérateurs de Q-Oracles doivent mettre en staking une quantité substantielle de jetons CHX.
Mécanisme de slashing : en cas de fourniture d'un résultat incorrect, falsifié ou non signé, une partie du stake de l'opérateur est perdue, garantissant l'intégrité des données quantiques. Le mécanisme de Slashing (pénalité) est l'outil qui protège la valeur des Q-Compute Fees (monétisation).
Sécurité à long terme : l'utilisation de la cryptographie post-quantique dans le module de preuve assure que la chaîne de confiance résistera aux futurs ordinateurs quantiques.

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Mis à jour il y a 4 jours